Depuis l existence du métier d avocat, celui-ci a fait l objet de réglementations. Contrairement à certains clichés populaires, l avocat ne complexifie pas l accès à la justice, mais sert et facilite cet accès. Pour ce faire, il jouit de diverses prérogatives procédurales, tel que le droit de se voir remettre le dossier original à son étude, le droit de diffamer sa partie adverse à certaines conditions ou encore le droit d opposer son secret professionnel, lequel protège notamment l indépendance de l avocat.Ces prérogatives et ce statut central de l avocat comme intermédiaire entre les justiciables et les tribunaux ont pour conséquence qu il est nécessaire de le soumettre à diverses règles professionnelles et au contrôle d une autorité de surveillance.Dans le cadre de la maîtrise des faits, diverses limites posées à l avocat semblent justifiées par la garantie de l accès à la justice alors que d autres au contraire semblent la restreindre. Ce travail vise à établir où le curseur des limites posées à l avocat devrait être placé afin de garantir l accès à la justice.Dans ce but, cette thèse présente un panorama, en trois parties, des devoirs et limites civils, pénaux et disciplinaires encadrant le métier d avocat. La première partie se consacre aux devoirs contractuels relatifs à la maîtrise des faits. La deuxième partie se consacre à l investigation des faits, aux divers moyens y relatifs, à la délégation de l investigation et aux moyens de preuves admissibles en procédure. La troisième et dernière partie se consacre aux limites posées à l avocat, en particulier pénales, posées par les règles professionnelles, ou imposées par diverses normes de confidentialité.